La chape traditionnelle

Dans le cadre de la construction d’une maison, la mise en œuvre de la chape est une étape indispensable. Il est important de savoir que deux types de chapes existent, dont la chape traditionnelle.

Qu’est-ce qu’une chape traditionnelle ?

La construction d’une maison passe par la succession d’un grand nombre d’étapes, tout aussi cruciales les unes que les autres.
Une chape traditionnelle est une couche de mortier ou d’enduit, qui se compose de ciment, de sable et d’eau.

La réalisation d’une chape intervient dans le cadre des travaux de gros œuvre d’une construction, une fois la dalle de béton, ou radier, mise en place. Pour pallier le manque de planéité de la surface au sol et afin d’homogénéiser le support, la mise en œuvre d’une chape traditionnelle est nécessaire.
La chape traditionnelle est notamment indispensable lorsqu’un revêtement de sol doit par la suite être posé, qu’il s’agisse de carrelage, de moquette, ou encore de parquet.

Caractéristiques et spécificités de la chape traditionnelle

Parmi les différents types de chapes, on oppose la chape traditionnelle à la chape fluide ou liquide, car leurs caractéristiques et leurs spécificités diffèrent.
La chape est dite traditionnelle, car sa mise en œuvre relève des DTU, à savoir les Documents Techniques Unifiés.
Une chape traditionnelle convient aussi bien à un usage intérieur qu’extérieur et plus spécifiquement aux petites surfaces, comme par exemple des escaliers, des piscines, ou encore des sols en pente.

Mise en œuvre d’une chape traditionnelle

La mise en œuvre d’une chape traditionnelle relève d’une grande technicité et nécessite un véritable savoir-faire. En effet, la chape traditionnelle doit être coulée puis nivelée à la main et le rendu final n’est pas toujours réussi, lorsque le travail n’a pas été réalisé dans le respect des règles de l’art. C’est pourquoi il est conseillé de solliciter l’intervention d’un professionnel en la matière, c’est à dire un chapiste, pour la mise en œuvre d’une chape traditionnelle.

Cependant, si vous souhaitez vous lancer seul dans les travaux, vous devez tout d’abord savoir qu’il existe quatre techniques de mise en œuvre d’une chape traditionnelle :

  • adhérente : la chape est directement mise en œuvre sur la dalle béton ;
  • désolidarisée : un film plastique, assurant le rôle de couche de glissement, est intercalé entre le support et la chape ;
  • flottante : la chape est coulée sur un isolant acoustique ou thermique ;
  • sur plancher chauffant : la chape est coulée de manière à enrober le système de plancher chauffant.

Pour la mise en œuvre d’une chape traditionnelle, il vous faudra vous munir des outils suivants : une règle en aluminium ou une planche de bois, une taloche, une truelle lisseuse et un niveau à bulle ou laser.

L’épaisseur d’une chape traditionnelle est déterminée en fonction de l’usage auquel elle est destinée. Attention, la hauteur finale de la chape ne doit pas empêcher d’ouvrir et de fermer vos portes et fenêtres.

La mise en œuvre d’une chape traditionnelle se déroule en plusieurs étapes :

  • poser une bande de désolidarisation périphérique au bas des murs de votre pièce, afin de prévenir les risques de dilatation de la chape ;
  • couler une couche de mortier ;
  • tirer la chape à l’aide de votre règle en aluminium ou de votre planche en bois pour l’aplanir ;
  • utiliser la truelle pour niveler la surface de la chape et limiter les aspérités.

Avant de pouvoir de nouveau marcher dans votre pièce et passer à la pose de votre revêtement de sol, laissez sécher la chape traditionnelle au moins pendant sept jours, à l’abri de l’air et de la lumière.

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