Un puits de lumière pour éclairer un espace sombre

Comment profiter de la lumière naturelle jusque dans les endroits les plus sombres de la maison comme un couloir, un cabinet de toilette ou une pièce en sous-sol ? Tout simplement en installant un puits de lumière (appelé également éclairage zénithal). Ces installations permettent une mise en lumière particulièrement esthétique et moderne de l’espace. Voyons ensemble comment fonctionne un puits de lumière et comment bien le choisir.

Comment fonctionne un puits de lumière ?

La lumière, collectée par un capteur installé sur le toit, est transmise par l’intermédiaire d’un tube réfléchissant jusqu’au plafond de la pièce à éclairer où elle est restituée grâce à un diffuseur. Cette pièce pouvant se situer 1 à 2 étages sous la toiture.

Un puits de lumière peut être installé sur tous les types de toits (toit plat ou pentu – toit en tuile ou en ardoise – tuile plate, canal, à emboitement, mécanique, etc). Il ne nécessite pas de modification de charpente puisque le tube peut être coudé.
Le puits de lumière fonctionne même lorsque le temps est nuageux. La luminosité sera simplement moindre que par grand soleil.
L’installation d’un puits de lumière ne requière aucune autorisation administrative (autorisation de travaux ou permis de construire).

Comment est constitué un puits de lumière ?

Les différents éléments constituant un puits de lumière sont les suivants :

  • Un capteur de lumière. Installé sur le toit, il ressemble à une petite fenêtre de toit ou à un dôme. Ce dernier permet de récupérer la luminosité sur 360 °. Les plus performants possèdent un prisme qui capte tous les rayons lumineux même ceux à angles faibles du matin ou du soir. Ils sont donc actifs plus longtemps.
    Pour pouvoir restituer une lumière uniforme tout au long de la journée, le dôme peut être équipé d’un régulateur d’intensité lumineuse.
  • Un tube. Ce conduit en aluminium est réfléchissant afin de perdre un minimum de luminosité. Les plus performants, restitue plus de 99 % de la lumière. Il doit également être isolé pour éviter les déperditions de chaleur et la condensation. Il peut être souple ou rigide. Ces derniers possèdent les meilleures qualités de réflexion. Selon la configuration de l’installation, il peut être droit ou coudé (de 30 à 90 °) afin d’éviter des pièces de charpente, par exemple.
  • Un diffuseur. Installé au plafond de la pièce à éclairer, il permet de restituer la luminosité sans éblouissement et de manière uniforme. Il doit être parfaitement étanche et isolé. Rond ou carré, il s’adapte à tous les styles de décoration.

Comment bien choisir la dimension de son puits de lumière ?

Selon la dimension de la pièce à éclairer, il existe différents diamètres de dôme, de tube et de diffuseur.

  • Un tube de 250 mm de diamètre pour une longueur maximum de 6 mètres, éclaire une pièce de moins de 10 m². Il est suffisant pour un couloir, un cabinet de toilette, un dressing ou ponctuellement au-dessus d’un plan de travail dans la cuisine ou d’un bureau.
  • Un tube de 375 mm de diamètre pour une longueur maximum de 9 mètres, éclaire une pièce entre 15 et 20 m². Il convient pour un salon ou une chambre.
  • Un tube de 530 mm de diamètre pour une longueur de plus de 10 mètres, éclaire une pièce entre 20 et 25 m².

Il est également possible d’installer plusieurs puits de lumière pour éclairer une même pièce.

Comment bien installer son puits de lumière ?

Un puits de lumière ne demande pas de gros travaux pour être posé. Il faut une demi-journée à un installateur pour le mettre en place. Et un bon bricoleur peut se lancer dans l’opération mais avec prudence, car il faut grimper sur le toit.
Dans tous les cas, il faut être attentif à certains éléments pour que le puits de lumière remplisse son rôle correctement.

  • Isolation et étanchéité du tube. Pour installer un puits de lumière, il faut enlever des tuiles, mettre le capteur de lumière et la partie haute du tube. L’étanchéité et l’isolation autour de ces éléments doit être particulièrement soignées. Le tube lui-même doit être étanche et isolé pour éviter les déperditions thermiques en hiver et les apports de chaleur en été. Idéalement, il doit aussi pouvoir évacuer l’eau de condensation.
  • Positionnement et qualité du capteur de lumière. Il est recommandé de positionner le capteur de lumière plutôt vers le faitage du toit et orienté sud ou ouest. Mieux vaut augmenter la longueur du tube pour avoir une bonne orientation. Le capteur doit pouvoir résister à de conditions climatiques différentes (chaleur, grêle, vent, neige, etc). Les plus performants possèdent des filtres anti UV, anti IR (infrarouge) et sont auto nettoyants.

Bon à savoir : Vous pouvez également installer des puits de lumière directement sur une façade. Le capteur de lumière s’installe sur le mur extérieur (mur entre 5 et 55 cm d’épaisseur) et il restitue la luminosité par un diffuseur fixé sur le mur intérieur. Son rendement est moindre que pour un éclairage zénithal.

A lire également : Les plafonds lumineux.

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